Job d’été : faut-il obligatoirement avoir plus de 18 ans ?

Avant de partir en quête d’un job d’été, il existe des questions à se demander et quelques règles à savoir. Quelles sont les obligations légales du gérant face aux mineurs ? Quelle est la meilleure période pour postuler ? Quels sont les secteurs qui embauchent le plus de saisonniers ? Des sites précis répondent à l’ensemble de ces points pour vous soutenir dans la découverte de job estival qui vous correspond.

Quelles clauses lorsqu’on est âgé de moins de 18 ans ?

Vous avez moins de 18 ans et vous désirez dégoter un job d’été ? C’est faisable, mais sous quelques clauses. Les métiers difficiles ou dangereux vous sont défendus. De plus, vous ne pouvez pas réaliser des boulots de nuit ou des heures supplémentaires. Concernant la paie, les entreprises vous rémunéreront au moins 90 % du Smic si vous êtes âgés entre 17 et 18 ans. Si votre âge est en dessous de 17 ans, votre salaire représentera 80 % du Smic.

Une autre clause s’impose, selon Maï Le Prat (avocate associée au Cabinet Verdier Le Prat). En effet, si le jeune a entre 14 et 16 ans, le gérant doit avoir une autorisation de l’inspecteur du travail. Et ce, pour le recruter pour l’été. Ainsi, bien qu’elles aient le droit d’embaucher des mineurs, de nombreuses entreprises choisissent d’avantager les candidatures de personnes majeures. Cette décision permet d’échapper à ces procédures.

Les domaines qui suggèrent des jobs d’été

L'animation n'est pas l'unique filière à suggérer des boulots saisonniers ou précisément un job d'été pour mineurs. Si vous n'avez encore rien découvert pour l'été, réfléchissez à étendre vos recherches aux autres domaines. Ceux-ci sont en quête de main d'œuvre estivale comme le commerce, le tourisme, la grande distribution, l'hôtellerie-restauration, la garde d'enfants, etc.

Habituellement, de nombreux milliers de postes sont aussi à fournir dans le secteur agricole, spécifiquement pour les vendanges et les récoltes. D’après l’Association nationale pour l’emploi et la formation en agriculture (ANEFA), la filière embauche annuellement environ 750 000 saisonniers. 250 000 parmi ces derniers travailleront dans les vendanges. Les domaines des banques, des assurances, du nettoyage industriel et plus souvent de la propreté servent, également, d’inévitables.

Opter pour un job d’été ou un stage

C’est habituellement la santé financière du postulant qui conduit ce choix. Et pour cause, si un job d’été permet, habituellement, de percevoir un salaire correspondant au Smic, c’est différent pour un stage en entreprise. Quand la durée de ce dernier est en dessous de deux mois successifs, le gérant n’est pas forcé de remettre à son stagiaire une bonification.

Néanmoins, quand le stage dépasse cette durée, l’employeur doit lui remettre l’équivalent de 30 % du Smic. Des fois plus quand l’accord professionnel ou la convention de branche le présage. Cependant, la meilleure option demeure tout de même le stage. Et ce, si vous désirez bénéficier de l’été afin d’obtenir une expérience professionnelle dans le domaine d’activité pour lequel vous vous attribuez.